S'installe... (Ouvert à tout le monde !)

Premier jour dans une nouvelle université, que du bonheur... Arpentant les couloirs pendant une longue heure, le jeune Narah n'avait rien trouver de mieux que d'allez poser ses affaires sur son lit. Ça permet un repérage des lieux et le plus important, sa donne le lieu en lui même ! Bah oui, parce que si ce soir il savait pas ou il devait pieuter, sa poserait quelques problèmes... M'enfin, à la limite ce ne serait pas trop grave puisque au besoin il pourrait réveiller l'université toute entière pour demander son chemin... A cette idée, il ne pu s'empêcher de sourire, l'idée était plaisante ! Ouais... Faudra le faire sa une fois, histoire de voir comment ils réagissent et connaitre un peu tout le monde d'un coup.

C'est donc avec un large sourire -content de sa futur connerie- que le jeune franco-anglais entra dans le dortoir, il regarda les lits et nota rapidement que peu d'entres eux étaient occupés. Les murs étaient blancs et nus, ce qui contrastait avec les couloirs mates du bois des lits et des armoires, il fallait bien avouer que le contraste était simple mais plaisant. Sa fera au moins un truc bien ici ! Allant vers le lit le plus éloigné possible de la porte, le jeune homme posa son sac sur le lit. Il regarda l'armoire qui trônait fièrement à coté.

Il lâcha un soupire en pensant au fait qu'il devrait ranger son linge dans cette armoire... Triste constat...

"Ça m'gonfle..."

Grogna t'il pour lui même. Etant arrivé en Angleterre et connaissant le temps légendaire qu'il y faisait, il avait opté pour un long manteau noir, masquant son corps du cou jusqu'au pied, bah oui, la tête devait rester libre hein ! D'ailleurs, en parlant de sa, l'envie d'en griller une vint le démanger, cloper dans le dortoir le premier jour ? Cool !

C'est ainsi qu'il sortit son paquet de cigarette et qu'il s'alluma une cigarette, espérant pouvoir fumer tranquille même si c'était peu probable...

Lawrence venait de passer un excellent été, il avait passé la moitié de vacances avec ses parents dans le sud de la France, et l’autre moitié avec ses amis au Disney Land de Paris. C’était d’excellentes vacances pour perfectionner son Français mais également pour décompresser un peu avant la rentrée scolaire. C’était avec quelques regrets qu’il était entrain dans l’enceinte de l’université, content de revoir sa meilleure amie, mais triste de reprendre les cours de langues qui lui prenaient la majeure partie de son temps libre. Mais il devait encore passer deux bonnes années dans cette situation, c’est dans des moments comme ça qu’il regretter d’avoir choisi cette option, il aurait sûrement préféré se la couler douce dans la filière sport, des devoirs de langues de temps en temps, ou alors en art, ou on passe beaucoup de temps à dessiner, chanter ou autre activités qui ne sollicitaient pas l’activités du cerveau à plein régime. C’est donc avec un petit pincement au cœur qu’il s’élançait dans les couloirs de l’université Keswick se dirigeant à grand pas vers le dortoir des garçons. Il connaissait par cœur les lieux, il avait même le mérite d’être le GPS humain portable de l’université. Ergonomie et efficacité faisait de lui un outil indispensable lors d’une sortie dans des contrées inconnues. (xD!)

Il était enfin arrivé au dortoir traînant sa valise contenant ses effets personnels. Il entama la rude montée des escaliers faisant un bruit infernal, il avait dû alerté tout l’université qu’il montait les escaliers accompagné de sa cher valise, à cette idée il se sentait plus que débile. Arrivé en haut il tourna la poignet du dortoir, sans même un regard vers le dortoir, il posa sa valise sur le lit qu’il avait réquisitionné l’année dernière et commença à déballer ses affaires pour les mettre dans l’armoire posée tout près de son lit. Mais il s’arrêta net, il sentait une odeur bizarre, une odeur familière, il pouvait la reconnaître entre mille l’ayant supporté pendant toute l’année dernière avec son amie Chryleis, qui était une fumeuse invétérée. Il ne s’était aperçu de rien jusqu’à ce qu’il sente l’odeur de la cigarette. Il se retourna et vit un garçon plutôt grand fumant sa cigarette tranquillement, sans culpabilisé. Il voulait lui dire d’arrêter mais son naturel timide était ressorti, et puis ne connaissant pas le garçon, il lui est difficile d’entamer la conversation le premier, surtout pour lui dire de fumer dehors. Mais il prit son courage à deux mains. Il se dirigea vers le garçon. Au moment de parler il sentait qu’il allait bégayer comme à son habitude ce qui ne présageait rien de bon, il avait une intuition, il était sûr qu’il allait encore se faire gueuler dessus par un garçon plus grand et musclé.

« Euh..Exc..excuses-moi..Est-ce que ça..euh..serait possible de ne pas fumer dans le dortoir mais plus à l’extérieur? Ça serait sympa de ta part »

Il hésitait à faire un petit sourire, mais rien n’y fait, il était bloqué, rien qu’à l’idée d’avoir une réponse négative et peut être agressive. Il recula de quelque pas attendant que le garçon réponde.

Le calme était parfait dans la pièce, Menchu était la seule personne présente et le silence régnait en maître, en tout cas, pendant la moitié de la cigarette... Brusquement un bordel pas possible résonna dans le couloir, le jeune homme regarda un instant la porte avant de tourner son regard vers la fenêtre, tirant machinalement sur sa clope. La porte s'ouvrit doucement et un gars qui devait faire à peu près la même taille que l'anglo-français la passa avant de s'installer non loin de la porte, il semblait bien connaitre les lieux et avoir ses petits repères. Sa sentait le freluquet à peine sortit des jupons de sa mère sa...

Ne s'en préoccupant pas le moins du monde, Narah s'appuya même de sa main gauche sur la fenêtre, il croisa sa jambe gauche sur la droite et ne tarda pas à arriver à la fin de sa cigarette. Plongé dans ses pensées, ce fut des bruits de pas léger et hésitant qui le firent sortir de son propre esprit et de quelques idées bizarres... Il tira une dernière fois sur sa cigarette et écouta la voix faible et hésitante de son nouveau interlocuteur. Voir un gars qui mesurait facile 1m80 parler avec une voix si faible, c'était... marrant, d'ailleurs, la requête du jeune garçon le fit sourire. Il lui cracha le peu de fumer qu'il lui restait dans la bouche avant de répondre d'une voix forte et claire -tout l'inverse de celle de l'homme qui lui faisait face- quelques mots:

"Te fais pas d'bile mon grand, au vu de l'odeur générale du dortoir, je dois pas être le seul à fumer ici, tu vas t'y faire bien vite !"

La voix du franco-anglais était teintée de l'accent Français, un accent qui fonctionnait plutôt bien pour les filles quand il était utilisé à bonne escient... Ah... Que de souvenirs...

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